En revenant en Charente pour vivre pleinement notre retraite, nous avions à cœur de nous constituer un réseau d’approvisionnement local de qualité. Nous avions vécu en Région Parisienne la crise de la vache folle, avec un sentiment d’impuissance face à un système de distribution hégémonique et omniprésent en zone urbaine. Notre fréquentation assidue de la boulangerie paysanne de Jean-Philippe Boulay à Touzac nous a permis de prendre contact avec Bio-Terroir dès sa création. Nous avons progressivement été séduits par l’offre de produits bio et surtout locaux, mais nous avons aussi été sensibles à la relation privilégiée que nous pouvions avoir avec les producteurs et le gérant de la structure. Nous avons eu rapidement le sentiment de pouvoir être acteur de notre consommation, de faire valoir notre opinion et surtout d’être écouté.

Et puis la succession des scandales alimentaires qui ont émaillé la dernière décennie nous a définitivement convaincus qu’il fallait agir et s’investir personnellement pour soutenir cette production et cette distribution de proximité et de qualité. C'est pourquoi nous avons participé à la création d'un club CIGALES, la FOURMI CHARENTAISE, pour agir localement ; en particulier dans l'accompagnement du développement de Bio-Terroir.

Par le biais des CIGALES, nous entendons agir sur la protection de notre environnement, sur notre santé et maintenir un lien social de qualité.